You damn!
(English below)
Il fut une époque où le site web de mon alma mater était de la pure marde. Ce n'est plus entièrement le cas aujourd'hui. Mais le site du département a toujours été bien fait et est éminemment navigable. Lorsque le département cherche un nouveau prof, c'est clairement affiché. Ce n'est pas le cas pour une autre université que je ne nommerai pas mais que ma blonde appelle avec "affection" par le titre de ce billet.
Mon cher paternel m'a fait remarqué qu'il y avait une annonce dans Le Devoir au sujet d'un poste à cette université, mais qu'il ne le trouvait pas sur le site internet. Je viens d'y fouiller à mon tour, et je n'ai pas trouvé d'affiche de poste non plus. Mais j'ai appris quelque chose que je ne savais pas. J'y reviens après la longue mise-en-scène qui suit.
Avant de finir mon doc et de me chercher un postdoc, j'avais présenté ma candidature à un poste de prof dans cette institution dont je tais le nom. À la dernière minute, parce que le poste était affiché à la dernière minute, une tactique standard lorsqu'un département cherche à embaucher une personne en particulier, avant même d'enclencher le processus d'offre d'emploi. Évidemment, deux mois plus tard, je recevais l'habituelle lettre de rejet: désolé mais on avait tout plein d'excellents candidats, bla bla bla... Le vrai message est plutôt: on se crisse de votre CV, sacrez-nous patience et, surtout, ne nous contactez plus. Or, je m'attendais à ce résultat parce que j'avais eu vent de l'identité du candidat que le département voulait (j'avais rempli les papiers et tout surtout pour avoir quelque chose de prêt et de facilement modifiable quand viendrait le temps de chercher une vraie job).
Or, en visitant le site du département aujourd'hui, j'apprends que le bonhomme (qui est loin d'être un deux de pique dans le domaine) a déjà quitté le poste, moins d'un an et demi après être arrivé, possiblement pour retourner à l'institution (au combien supérieure à l'institution dont je tais le nom qui, d'un point de vue relatif, ou litéral, est pas mal plus bite, si j'ose dire) qui l'employait auparavant.
À la fois, cette nouvelle me surprend et ne me surprend pas. Elle me surprend parce que le poste menait à la permanence, donc ce n'était pas un poste temporaire. Mais cela ne me surprend pas parce que c'est la énième personne (prof ou étudiant) que je vois quitter cette université plus tôt que prévu, ou avec plusieurs plaintes au sujet de l'endroit, du personnel et de son administration. Je me demande si l'architecture du pavillon principal n'est pas une façon de compenser pour de multiples problèmes institutionnels.
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There used to be a time when my alma mater's webpage sucked badly. It's less true now. But the department webpage, through its many incarnations, has always been very browsable. When there's an open position, it'll be posted and easily accessible on the webpage. This is not the case at another university which I will not name, but I will say that my girlfriend "affectionately" calls it by the title of this blog post.
So last weekend, my father told me he had seen an ad in Le Devoir for a position in the appropriate department of that institution, but he could not confirm the info on the web. I just try to find such an open position on the university and department website, and couldn't find anything either. But I did learn something, which I will get back to after this lengthy setup.
Back when I was finishing my PhD, before looking for a postdoc, I had applied for a tenure-track position at this unnamed university. I applied at the last minute because the position was advertised at the last minute, which is a standard tactic when the department is looking for someone in particular, before even opening a position. Needless to say, two months later, I received the formulaic rejection letter: sorry, but we had many excellent applications, bla bla bla... What it really means: we don't give a fuck about your CV, go away and don't try to contact us again or we'll be very annoyed. But I expected this reply as I already knew who they were looking for back when I filled out the application (just to have all those forms ready to be tweaked for real job applications later).
So, while I couldn't find anything about an open position on the website today, I did find that the guy (who's already a big name in the field) they were looking for and hired back then has already left, all in less than a year and a half. It appears he has gone back to his previous place of employment, a much better university (ask Felix or Gander) than the one I won't name.
I'm not sure what happened, but this doesn't really surprise me. It surprises me a little because it was a tenure-track position, not some temporary thing. But this is the n-th person (both profs and students) I see leave this unnamed institution before they were supposed to (if at all), and practically everyone I've seen go there had a number of non-trivial complaints about the place, its administration and its personnel. Is it possible that the architecture of the main building is actually made to compensate for deep-rooted institutional problems?
Il fut une époque où le site web de mon alma mater était de la pure marde. Ce n'est plus entièrement le cas aujourd'hui. Mais le site du département a toujours été bien fait et est éminemment navigable. Lorsque le département cherche un nouveau prof, c'est clairement affiché. Ce n'est pas le cas pour une autre université que je ne nommerai pas mais que ma blonde appelle avec "affection" par le titre de ce billet.
Mon cher paternel m'a fait remarqué qu'il y avait une annonce dans Le Devoir au sujet d'un poste à cette université, mais qu'il ne le trouvait pas sur le site internet. Je viens d'y fouiller à mon tour, et je n'ai pas trouvé d'affiche de poste non plus. Mais j'ai appris quelque chose que je ne savais pas. J'y reviens après la longue mise-en-scène qui suit.
Avant de finir mon doc et de me chercher un postdoc, j'avais présenté ma candidature à un poste de prof dans cette institution dont je tais le nom. À la dernière minute, parce que le poste était affiché à la dernière minute, une tactique standard lorsqu'un département cherche à embaucher une personne en particulier, avant même d'enclencher le processus d'offre d'emploi. Évidemment, deux mois plus tard, je recevais l'habituelle lettre de rejet: désolé mais on avait tout plein d'excellents candidats, bla bla bla... Le vrai message est plutôt: on se crisse de votre CV, sacrez-nous patience et, surtout, ne nous contactez plus. Or, je m'attendais à ce résultat parce que j'avais eu vent de l'identité du candidat que le département voulait (j'avais rempli les papiers et tout surtout pour avoir quelque chose de prêt et de facilement modifiable quand viendrait le temps de chercher une vraie job).
Or, en visitant le site du département aujourd'hui, j'apprends que le bonhomme (qui est loin d'être un deux de pique dans le domaine) a déjà quitté le poste, moins d'un an et demi après être arrivé, possiblement pour retourner à l'institution (au combien supérieure à l'institution dont je tais le nom qui, d'un point de vue relatif, ou litéral, est pas mal plus bite, si j'ose dire) qui l'employait auparavant.
À la fois, cette nouvelle me surprend et ne me surprend pas. Elle me surprend parce que le poste menait à la permanence, donc ce n'était pas un poste temporaire. Mais cela ne me surprend pas parce que c'est la énième personne (prof ou étudiant) que je vois quitter cette université plus tôt que prévu, ou avec plusieurs plaintes au sujet de l'endroit, du personnel et de son administration. Je me demande si l'architecture du pavillon principal n'est pas une façon de compenser pour de multiples problèmes institutionnels.
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There used to be a time when my alma mater's webpage sucked badly. It's less true now. But the department webpage, through its many incarnations, has always been very browsable. When there's an open position, it'll be posted and easily accessible on the webpage. This is not the case at another university which I will not name, but I will say that my girlfriend "affectionately" calls it by the title of this blog post.
So last weekend, my father told me he had seen an ad in Le Devoir for a position in the appropriate department of that institution, but he could not confirm the info on the web. I just try to find such an open position on the university and department website, and couldn't find anything either. But I did learn something, which I will get back to after this lengthy setup.
Back when I was finishing my PhD, before looking for a postdoc, I had applied for a tenure-track position at this unnamed university. I applied at the last minute because the position was advertised at the last minute, which is a standard tactic when the department is looking for someone in particular, before even opening a position. Needless to say, two months later, I received the formulaic rejection letter: sorry, but we had many excellent applications, bla bla bla... What it really means: we don't give a fuck about your CV, go away and don't try to contact us again or we'll be very annoyed. But I expected this reply as I already knew who they were looking for back when I filled out the application (just to have all those forms ready to be tweaked for real job applications later).
So, while I couldn't find anything about an open position on the website today, I did find that the guy (who's already a big name in the field) they were looking for and hired back then has already left, all in less than a year and a half. It appears he has gone back to his previous place of employment, a much better university (ask Felix or Gander) than the one I won't name.
I'm not sure what happened, but this doesn't really surprise me. It surprises me a little because it was a tenure-track position, not some temporary thing. But this is the n-th person (both profs and students) I see leave this unnamed institution before they were supposed to (if at all), and practically everyone I've seen go there had a number of non-trivial complaints about the place, its administration and its personnel. Is it possible that the architecture of the main building is actually made to compensate for deep-rooted institutional problems?
Labels: hasard, Montreal, pas grand chose
2 Comments:
Any chance you may apply for that position again? You don't want to stay in Waterloo now do you? :)
(cr)Dave
By Anonymous, at 3/31/2008 09:38:00 pm
No, as it turns out, after verification, the position my dad was talking about is at another university, and not in my field (maybe Ms C's if she had a PhD...). As for the one left by the guy who may be back with the likes of Efron and Tibshirani, I think it's already filled by someone doing probability and graph theory (you may remember him, he may have a bro named Mario, who knows?), not statistics. I think...
Besides, I may have something lined up very very soon...
By PJ, at 3/31/2008 11:32:00 pm
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