De retour au Canada
(English below)
Ma blonde et moi (fini la relation à distance) avons fait le voyage Montréal-Waterloo le 2 janvier en char (un Rav4, c'est bien beau mais c'est pas vraiment fait pour les autoroutes). On a d'abord frappé du monde pas vite (à 100-105 km/h dans une zone de 100, droite, planche, d'un ennui mortel, pour qui est-ce qu'ils se prennent?) jusqu'à Cornwall, ensuite en filant à 120 c'était nous les pas vite. Jusqu'à ce qu'on soit à 50km de Toronto. OK, du traffic à 90 c'est pas si pire, mais ça paraît lent en torrieu après avoir fait du 120.
Puis, subitement, sur l'autoroute "Express" (genre 5 voies), on se ramasse dans une flotte de char qui arrête, avance un peu, ralenti, arrête, etc. jusqu'à la sortie vers l'aéroport Pearson. Tout aussi subitement, ça se claire et on peu refaire du 110-115 jusqu'à... Mississauga (ce trou immonde où tous les beignes de Tim Horton naissent mi-cuits). Encore une fois, avance, arrête, avance, arrête... Une fois sortis de cette autre mer stagnante de chars, on pensait en avoir fini avec la congestion automobile... À 5 heures, il reste seulement 25-30km avant de se rendre à Kitchener-Waterloo, mais malgré le fait que la région entière a la moitié de la population de Québec, on retombe dans un traffic pare-choc à pare-choc semblable à celui sur la Rive-Sud à l'approche de Montréal à 17h lors de la fête du travail. Bienque la route soit mieux entretenue qu'au Québec, les entrées et sorties sont nombreuses, mal indiquées et faites de façon bizarre (particulièrement à l'échange Northfield et Conestogo), et les Ontariens savent pas conduire... À un moment donné, la 8 se sépare en quatre à l'approche de Kitchener, on prend une des mauvaises branches, et on perd quinze minute à retrouver le chemin de Waterloo. Ça nous aura pris 8 heures et quart en tout pour se rendre (on a donc perdu à peu près une heure et demi dans le traffic). Épuisés, on s'est dit qu'on ne referra pas le chemin inverse de sitôt.
Le lendemain, grosse partie de magasinage, temps de se trouver un four grille-pain, bouilloire et quelques autres trucs pas trop chers. Le reste devra attendre plus tard, les stocks post-fêtes sont bas, sauf côté souffleuses, parce qu'il n'y a pas de neige et on se dirait en mi-octobre avec la température. D'un autre côté, c'est merveilleux de pouvoir magasiner en char. Maintenant, reste plus qu'à obtenir permis de conduire, immatriculation et assurances auto de l'Ontario. Après quelques vérifications, c'est le permis qu'il faudra avoir d'abord. Par conséquent, on s'est rendu aujourd'hui au Drive Test Center du coin (c'est-à-dire dans un minimall, i.e. un mini presque-centre d'achats, perdu dans un recoin autrement oublié de Kitchener, loin de tout transport en commun, qui est de toute façon plus virtuel qu'autrement). Après une heure d'attente, on est enfin appelés au comptoir numéro 1 pour faire le transfert de permis, mais le réseau de la SAAQ ne répond pas, alors on devra revenir plus tard. En plus, l'immatriculation ne se fait pas à la même place, ce qui veut dire encore plus de niaisage avec un numéro dans une salle d'attente à venir...
Au moins je peux enfin me rendre à la LCBO avec ses king cannes de Molson Canadian dans la section "bières importées", son énorme choix de vins australiens style Yellow Tail, ainsi que son maigre choix de vins français qui sont toutefois moins chers qu'à la SAQ. Cependant, il y a trop de bouteilles style jus Oasis et énormément de bouteilles magnum. En plus ils cartent, comme si j'avais l'air d'un flot boutonneux à "pinch" d'ado achetant de la Wild Cat pour se soûler la gueule...
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My girlfriend and I (no more long distance relationship, finally!) made the Montreal-Waterloo trip in my Rav4 (nice car, but not made for highway driving) on January 2nd. At first, we encountered slow drivers (doing 100-105 km/h in a 100 zone, I mean, WTF) up to Cornwall. The road was flat, straight and already boring us to death. Afterwards, going at 120 we were the slow ones. That is, until we got to within about 50km of Toronto. Granted, doing 90 isn't bad, but it appears extra slow compared to 120.
Then, suddenly, on the "Expressway", we "hit" (not literally) a wall of bumper-to-bumper stop-move-slowly-for-a-bit-slow-down-and-stop-again traffic. This situation just as suddenly clears out once we reach the Pearson airport exit. Once again, we can do 110-115 for a while, until we get to Mississauga (that otherworldly dump where all Tim Horton's donuts are born half-baked). Once again, we get stuck in a stagnant sea of cars. This traffic also eventually dissipates, and we thought we were done with road congestion. But we were wrong, at 5PM, with only about 25km to go before getting home, we encounter a blockade of vehicles, the kind you only see in Quebec on the South shore, going to Montreal at 5PM on Labour Day, with multiple accidents and scorned divorced fathers blocking all bridges. The roads may be better maintained here than in Quebec (especially since there is no snow and the temperature isn't remotely close to the freezing point), but the entrance and exits are numerous, appear out of nowhere, badly indicated and poorly designed (especially at the Northfield-Conestogo exchange). Plus, Ontarians don't know how to drive (unlike Quebeckers, which do know but are otherwise crazy on the roads)... Anyway, at some point, highway 8 suddenly splits in 4, we pick the wrong branch, and it takes us about 15 minutes to find our way back in the Waterloo direction. We finally make it home after a total of 8.25 hours of driving (minus pit stops), so we lost around 1.5 hours in traffic. Completely spent, we vowed not to do this trip again any time soon.
The next day we went on a shopping spree (food, toaster-oven, kettle, and a few other things). The rest (such as a desk and chair, Ms C having brought her compy too) will have to wait because post-holiday season stocks are low (except for snowblowers, because there ain't any of the white stuff and it feels like a warm mid-October from a blueberry point of view). On the other hand, it's fun to be able to go anywhere, anytime, now that we have a car (but Ontario really needs better public transport and break away from the car-slavery state it is in). Now all that needs to be done is to get Ontario driving license, plates and car insurances. After verification (or, rather, numerous confusing reads), it appears that obtaining the driver's licenses has to come first. So off we go to the local Drive Test center (in a minimall, lost in the middle of nowhere, Kitchener, far from any public transit, which doesn't really exist anyway). We wait there for about an hour, I finally get to do a vision test but it all comes to naught because the SAAQ network isn't responding. We'll have to come back later, and to get Ontario plates we'll have to go elsewhere anyway, so I'm guessing we'll waste more time in crowded waiting rooms.
At least I finally got to go to an LCBO, with its king-cans of Molson Canadian in the "Imported Beer" section, its giant Australian wine section (mostly of Yellow Tail quality, besides, it's not very environmentally friendly to get wine from there), and its small selection of French wines (but they are cheaper than at the SAQ, which is good). There's way too many Oasis juice style of bottles and an inordinate amount of magnum (1.5L) bottles, which leads me to believe that, unsurprisingly, Ontarians don't know how to drink either. Plus they carded me, as if I looked like a stupid kid (such as those ugly pimply ones with bad teenage mustaches purchasing crappy alcohol at the next counter) buying Wild Cat to get piss drunk...
Ma blonde et moi (fini la relation à distance) avons fait le voyage Montréal-Waterloo le 2 janvier en char (un Rav4, c'est bien beau mais c'est pas vraiment fait pour les autoroutes). On a d'abord frappé du monde pas vite (à 100-105 km/h dans une zone de 100, droite, planche, d'un ennui mortel, pour qui est-ce qu'ils se prennent?) jusqu'à Cornwall, ensuite en filant à 120 c'était nous les pas vite. Jusqu'à ce qu'on soit à 50km de Toronto. OK, du traffic à 90 c'est pas si pire, mais ça paraît lent en torrieu après avoir fait du 120.
Puis, subitement, sur l'autoroute "Express" (genre 5 voies), on se ramasse dans une flotte de char qui arrête, avance un peu, ralenti, arrête, etc. jusqu'à la sortie vers l'aéroport Pearson. Tout aussi subitement, ça se claire et on peu refaire du 110-115 jusqu'à... Mississauga (ce trou immonde où tous les beignes de Tim Horton naissent mi-cuits). Encore une fois, avance, arrête, avance, arrête... Une fois sortis de cette autre mer stagnante de chars, on pensait en avoir fini avec la congestion automobile... À 5 heures, il reste seulement 25-30km avant de se rendre à Kitchener-Waterloo, mais malgré le fait que la région entière a la moitié de la population de Québec, on retombe dans un traffic pare-choc à pare-choc semblable à celui sur la Rive-Sud à l'approche de Montréal à 17h lors de la fête du travail. Bienque la route soit mieux entretenue qu'au Québec, les entrées et sorties sont nombreuses, mal indiquées et faites de façon bizarre (particulièrement à l'échange Northfield et Conestogo), et les Ontariens savent pas conduire... À un moment donné, la 8 se sépare en quatre à l'approche de Kitchener, on prend une des mauvaises branches, et on perd quinze minute à retrouver le chemin de Waterloo. Ça nous aura pris 8 heures et quart en tout pour se rendre (on a donc perdu à peu près une heure et demi dans le traffic). Épuisés, on s'est dit qu'on ne referra pas le chemin inverse de sitôt.
Le lendemain, grosse partie de magasinage, temps de se trouver un four grille-pain, bouilloire et quelques autres trucs pas trop chers. Le reste devra attendre plus tard, les stocks post-fêtes sont bas, sauf côté souffleuses, parce qu'il n'y a pas de neige et on se dirait en mi-octobre avec la température. D'un autre côté, c'est merveilleux de pouvoir magasiner en char. Maintenant, reste plus qu'à obtenir permis de conduire, immatriculation et assurances auto de l'Ontario. Après quelques vérifications, c'est le permis qu'il faudra avoir d'abord. Par conséquent, on s'est rendu aujourd'hui au Drive Test Center du coin (c'est-à-dire dans un minimall, i.e. un mini presque-centre d'achats, perdu dans un recoin autrement oublié de Kitchener, loin de tout transport en commun, qui est de toute façon plus virtuel qu'autrement). Après une heure d'attente, on est enfin appelés au comptoir numéro 1 pour faire le transfert de permis, mais le réseau de la SAAQ ne répond pas, alors on devra revenir plus tard. En plus, l'immatriculation ne se fait pas à la même place, ce qui veut dire encore plus de niaisage avec un numéro dans une salle d'attente à venir...
Au moins je peux enfin me rendre à la LCBO avec ses king cannes de Molson Canadian dans la section "bières importées", son énorme choix de vins australiens style Yellow Tail, ainsi que son maigre choix de vins français qui sont toutefois moins chers qu'à la SAQ. Cependant, il y a trop de bouteilles style jus Oasis et énormément de bouteilles magnum. En plus ils cartent, comme si j'avais l'air d'un flot boutonneux à "pinch" d'ado achetant de la Wild Cat pour se soûler la gueule...
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My girlfriend and I (no more long distance relationship, finally!) made the Montreal-Waterloo trip in my Rav4 (nice car, but not made for highway driving) on January 2nd. At first, we encountered slow drivers (doing 100-105 km/h in a 100 zone, I mean, WTF) up to Cornwall. The road was flat, straight and already boring us to death. Afterwards, going at 120 we were the slow ones. That is, until we got to within about 50km of Toronto. Granted, doing 90 isn't bad, but it appears extra slow compared to 120.
Then, suddenly, on the "Expressway", we "hit" (not literally) a wall of bumper-to-bumper stop-move-slowly-for-a-bit-slow-down-and-stop-again traffic. This situation just as suddenly clears out once we reach the Pearson airport exit. Once again, we can do 110-115 for a while, until we get to Mississauga (that otherworldly dump where all Tim Horton's donuts are born half-baked). Once again, we get stuck in a stagnant sea of cars. This traffic also eventually dissipates, and we thought we were done with road congestion. But we were wrong, at 5PM, with only about 25km to go before getting home, we encounter a blockade of vehicles, the kind you only see in Quebec on the South shore, going to Montreal at 5PM on Labour Day, with multiple accidents and scorned divorced fathers blocking all bridges. The roads may be better maintained here than in Quebec (especially since there is no snow and the temperature isn't remotely close to the freezing point), but the entrance and exits are numerous, appear out of nowhere, badly indicated and poorly designed (especially at the Northfield-Conestogo exchange). Plus, Ontarians don't know how to drive (unlike Quebeckers, which do know but are otherwise crazy on the roads)... Anyway, at some point, highway 8 suddenly splits in 4, we pick the wrong branch, and it takes us about 15 minutes to find our way back in the Waterloo direction. We finally make it home after a total of 8.25 hours of driving (minus pit stops), so we lost around 1.5 hours in traffic. Completely spent, we vowed not to do this trip again any time soon.
The next day we went on a shopping spree (food, toaster-oven, kettle, and a few other things). The rest (such as a desk and chair, Ms C having brought her compy too) will have to wait because post-holiday season stocks are low (except for snowblowers, because there ain't any of the white stuff and it feels like a warm mid-October from a blueberry point of view). On the other hand, it's fun to be able to go anywhere, anytime, now that we have a car (but Ontario really needs better public transport and break away from the car-slavery state it is in). Now all that needs to be done is to get Ontario driving license, plates and car insurances. After verification (or, rather, numerous confusing reads), it appears that obtaining the driver's licenses has to come first. So off we go to the local Drive Test center (in a minimall, lost in the middle of nowhere, Kitchener, far from any public transit, which doesn't really exist anyway). We wait there for about an hour, I finally get to do a vision test but it all comes to naught because the SAAQ network isn't responding. We'll have to come back later, and to get Ontario plates we'll have to go elsewhere anyway, so I'm guessing we'll waste more time in crowded waiting rooms.
At least I finally got to go to an LCBO, with its king-cans of Molson Canadian in the "Imported Beer" section, its giant Australian wine section (mostly of Yellow Tail quality, besides, it's not very environmentally friendly to get wine from there), and its small selection of French wines (but they are cheaper than at the SAQ, which is good). There's way too many Oasis juice style of bottles and an inordinate amount of magnum (1.5L) bottles, which leads me to believe that, unsurprisingly, Ontarians don't know how to drink either. Plus they carded me, as if I looked like a stupid kid (such as those ugly pimply ones with bad teenage mustaches purchasing crappy alcohol at the next counter) buying Wild Cat to get piss drunk...
Labels: conduite en etat d'ebriete, driving, neige, snow
1 Comments:
Wow, what an ordeal!
Glad to hear you arrived safely though.
By Anonymous, at 1/05/2007 11:53:00 pm
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