Le canal Rideau
(English version below)
Non, ce n'est pas un poste à la TV. Je parle de ce fameux cours d'eau artificiel qui normalement gèle en hiver pour devenir la plus grande patinoire du monde. C'est pas mal plus gros que le défunt anneau de glace à Chicoutimi. J'ai acheté avec ma femme (je viens de me rendre compte que c'est mon premier billet depuis que je me suis marié) des patins juste après Noël, à la boutique Lance et Compte (qui appartient à des cousins au deuxième degré, germains, de la fesse gauche, je ne suis pas certain de l'expression appropriée, en fait des cousins de ma mère). Parce qu'on avait promis à des amis d'avoir des patins cette année pour aller sur le canal Rideau. Malheureusement, pendant que l'Europe, la Chine et les prairies se gèlent le cul, ici c'est bien au-dessus des normales saisonnière et une partie du canal a été ouverte seulement depuis hier. Mais aujourd'hui il fait 2 degrés Celsius et il bruine, ce qui ruine l'occasion de faire du patin dehors. Et ça risque de rester comme ça pour la semaine.
Ce qui me donne l'occasion, pratiquement un an plus tard, comme promis à une autre époque, de faire le résumé du tour sur le canal Rideau qu'on a fait l'an dernier. Deux amis de Montréal (je ne les nommerai pas, juste comme ça, un a une soeur chef dans un restaurant chic, l'autre a une soeur dans la région d'Ottawa, mais elle ne fait pas la cuisine dans un restaurant chic à ce que je sache) nous visitaient justement pour profiter du presqu'hiver Ottawaien. Le samedi étant une maudite belle journée, on est allé sur le canal Rideau. Trouver une place pour stationner le Rav4 (adieu ancien char) pas trop loin ne fut pas facile, Ottawa n'étant pas prévu ni pour les chars, ni les piétons, ni les bécyks et ni pour le transport en commun. Par contre, une fois sur le canal, tous les soucis de la ville, qu'il soient du trafic, des problèmes de stationnement ou même de l'indissipable atmosphère bureaucratique qui étouffe la capitale fédérale, disparaîssent pour laisser place à une joie hivernale quasiment thérapeutique.
Si il y a quelque chose qui vaille la peine d'essayer à Ottawa, c'est une ballade sur le canal Rideau. Nos amis avaient des patins, mais ma blonde et moi n'en avions pas alors on a marché. Sur les bords plus enneigés pour ne pas être dans le chemin des patineurs et avoir un peu de traction mais on étaient loin d'être les seuls piétons. On s'est vite rendu compte qu'il y a deux gros avantages à marcher sur le canal Rideau plutôt que prendre une marche ailleurs en ville ou dans un parc. Primo, il n'y a aucun char, aucune intersection pour entraver notre chemin. Secundo, la glace est automatiquement planche, sans aucune dénivellation alors on peut marcher sur de grandes distances rapidement pratiquement sans fatigue. Il y a évidemment en chemin des kiosques quétaines avec, par exemple, de plus ou moins vrais autochtones en faux costumes traditionnels et d'autres attrape-touristes mais personne n'est obligé de s'y attarder. Par contre, je n'aurais pas dit non à mon annuelle queue de castor (un gros beigne plat chaud, avec garniture au choix, seul emblème culinaire de la région) mais la file y était trop longue. Ce sera pour une autre fois.
Finalement, c'est à peu près tout ce que j'ai à dire à ce sujet. C'est ça qui arrive quand on ne blogue pas pendant des mois. J'ai un brouillon de mon voyage à Washington DC mais ça attendra une autre fois (à ce rythme, autour de juillet 2010). Anyway, je ne suis pas mort.
*********************
Well, I promised it for months, so I'll finally talk about it, but now almost a year later my memory is fuzzy. Oh well. First, I'm not dead. My wife and I (yes, wife now, it's my first post since our wedding, but I won't blog about that) bought skates right after Xmas (well, not right after, because I'm never shopping on Boxing Day ever again) because of a promise we made to friends last year. It's to skate on the Rideau Canal which in Ottawa's almost winter freezes and turns into the world's largest skating rink (you can google the tourist brochures yourself). But right now, while most of Europe, China and the Prairies are freezing their asses off, the Ottawa region (like the rest of Ontario, Quebec and Israel, I hear) is having above-normal temperatures and the ice on the canal (with extra human intervention) just got thick enough to open only part of the Canal as of yesterday, but with above zero temperature forecast for next week, it's still going to be crappy for skating purposes.
However, almost a year ago aforementioned friends (I won't name them, they know who they are) came to visit and for no particular reason had brought skates along. Since the Saturday was just a gorgeous day with perfect temperature, we decided to venture on the touristy Rideau Canal. Finding a parking spot for the Rav4 (goodbye former car...) was not an easy task, Ottawa being purposefully designed as the opposite of Milton Keynes: neither good for cars, nor pedestrians, nor bicycles nor public transit... However, once that task was accomplished we made it to the canal, and, as if by magic, all your worries disappear there. No more traffic, no more parking woes, even the pervasive bureaucratic atmosphere that blankets the federal capital region suddenly dissipate, and you are filled with the almost therapeutic joy of being in a (quasi) winter wonderland.
Our friends had skates, but my girlfriend and I didn't, so we resolved to walk on the snowy side of the canal. That way we wouldn't stand in the way of skaters and we'd have some traction. We weren't the only pedestrians and we quickly realized why. There are two big advantages of taking a walk on the canal as opposed to anywhere else in the city or in a park. First, there's no cars, no traffic no intersection to impede your trek. Second, the road is completely flat, so you can walk long distance with practically no effort (just like on a treadmill with no incline). Of course, there's stupid touristy kiosks along the way (like the inevitable natives in inauthentic "traditional" costumes doing silly dances) but no one's forcing you to stop there. I wouldn't have minded eating my annual BeaverTail (it's like a flattened warm doughnut with your choice of topping, and the only local culinary specialty), but the lineup for that was too long. It would be for another time (that is, the next day at the Byward market). Anyway, if there's one thing to do in Ottawa, it's to go on the frozen Rideau canal (preferably on skates, but I'll have to try that this year, hopefully).
Well, that's pretty much all I have to say about it. That's what happens when you don't blog for months. I got a draft of my trip to Washington DC (my first ever visit to the US, I guess I was waiting for a black president, or at least for GW to get out of office), but it'll have to wait for another time. At this pace, probably July 2010, at which point I won't remember much (except the fact that ASA has open bar receptions, which the SSC apparently can't afford). I'll try to blog about Xmas later, hopefully at a completely inappropriate time.
Non, ce n'est pas un poste à la TV. Je parle de ce fameux cours d'eau artificiel qui normalement gèle en hiver pour devenir la plus grande patinoire du monde. C'est pas mal plus gros que le défunt anneau de glace à Chicoutimi. J'ai acheté avec ma femme (je viens de me rendre compte que c'est mon premier billet depuis que je me suis marié) des patins juste après Noël, à la boutique Lance et Compte (qui appartient à des cousins au deuxième degré, germains, de la fesse gauche, je ne suis pas certain de l'expression appropriée, en fait des cousins de ma mère). Parce qu'on avait promis à des amis d'avoir des patins cette année pour aller sur le canal Rideau. Malheureusement, pendant que l'Europe, la Chine et les prairies se gèlent le cul, ici c'est bien au-dessus des normales saisonnière et une partie du canal a été ouverte seulement depuis hier. Mais aujourd'hui il fait 2 degrés Celsius et il bruine, ce qui ruine l'occasion de faire du patin dehors. Et ça risque de rester comme ça pour la semaine.
Ce qui me donne l'occasion, pratiquement un an plus tard, comme promis à une autre époque, de faire le résumé du tour sur le canal Rideau qu'on a fait l'an dernier. Deux amis de Montréal (je ne les nommerai pas, juste comme ça, un a une soeur chef dans un restaurant chic, l'autre a une soeur dans la région d'Ottawa, mais elle ne fait pas la cuisine dans un restaurant chic à ce que je sache) nous visitaient justement pour profiter du presqu'hiver Ottawaien. Le samedi étant une maudite belle journée, on est allé sur le canal Rideau. Trouver une place pour stationner le Rav4 (adieu ancien char) pas trop loin ne fut pas facile, Ottawa n'étant pas prévu ni pour les chars, ni les piétons, ni les bécyks et ni pour le transport en commun. Par contre, une fois sur le canal, tous les soucis de la ville, qu'il soient du trafic, des problèmes de stationnement ou même de l'indissipable atmosphère bureaucratique qui étouffe la capitale fédérale, disparaîssent pour laisser place à une joie hivernale quasiment thérapeutique.
Si il y a quelque chose qui vaille la peine d'essayer à Ottawa, c'est une ballade sur le canal Rideau. Nos amis avaient des patins, mais ma blonde et moi n'en avions pas alors on a marché. Sur les bords plus enneigés pour ne pas être dans le chemin des patineurs et avoir un peu de traction mais on étaient loin d'être les seuls piétons. On s'est vite rendu compte qu'il y a deux gros avantages à marcher sur le canal Rideau plutôt que prendre une marche ailleurs en ville ou dans un parc. Primo, il n'y a aucun char, aucune intersection pour entraver notre chemin. Secundo, la glace est automatiquement planche, sans aucune dénivellation alors on peut marcher sur de grandes distances rapidement pratiquement sans fatigue. Il y a évidemment en chemin des kiosques quétaines avec, par exemple, de plus ou moins vrais autochtones en faux costumes traditionnels et d'autres attrape-touristes mais personne n'est obligé de s'y attarder. Par contre, je n'aurais pas dit non à mon annuelle queue de castor (un gros beigne plat chaud, avec garniture au choix, seul emblème culinaire de la région) mais la file y était trop longue. Ce sera pour une autre fois.
Finalement, c'est à peu près tout ce que j'ai à dire à ce sujet. C'est ça qui arrive quand on ne blogue pas pendant des mois. J'ai un brouillon de mon voyage à Washington DC mais ça attendra une autre fois (à ce rythme, autour de juillet 2010). Anyway, je ne suis pas mort.
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Well, I promised it for months, so I'll finally talk about it, but now almost a year later my memory is fuzzy. Oh well. First, I'm not dead. My wife and I (yes, wife now, it's my first post since our wedding, but I won't blog about that) bought skates right after Xmas (well, not right after, because I'm never shopping on Boxing Day ever again) because of a promise we made to friends last year. It's to skate on the Rideau Canal which in Ottawa's almost winter freezes and turns into the world's largest skating rink (you can google the tourist brochures yourself). But right now, while most of Europe, China and the Prairies are freezing their asses off, the Ottawa region (like the rest of Ontario, Quebec and Israel, I hear) is having above-normal temperatures and the ice on the canal (with extra human intervention) just got thick enough to open only part of the Canal as of yesterday, but with above zero temperature forecast for next week, it's still going to be crappy for skating purposes.
However, almost a year ago aforementioned friends (I won't name them, they know who they are) came to visit and for no particular reason had brought skates along. Since the Saturday was just a gorgeous day with perfect temperature, we decided to venture on the touristy Rideau Canal. Finding a parking spot for the Rav4 (goodbye former car...) was not an easy task, Ottawa being purposefully designed as the opposite of Milton Keynes: neither good for cars, nor pedestrians, nor bicycles nor public transit... However, once that task was accomplished we made it to the canal, and, as if by magic, all your worries disappear there. No more traffic, no more parking woes, even the pervasive bureaucratic atmosphere that blankets the federal capital region suddenly dissipate, and you are filled with the almost therapeutic joy of being in a (quasi) winter wonderland.
Our friends had skates, but my girlfriend and I didn't, so we resolved to walk on the snowy side of the canal. That way we wouldn't stand in the way of skaters and we'd have some traction. We weren't the only pedestrians and we quickly realized why. There are two big advantages of taking a walk on the canal as opposed to anywhere else in the city or in a park. First, there's no cars, no traffic no intersection to impede your trek. Second, the road is completely flat, so you can walk long distance with practically no effort (just like on a treadmill with no incline). Of course, there's stupid touristy kiosks along the way (like the inevitable natives in inauthentic "traditional" costumes doing silly dances) but no one's forcing you to stop there. I wouldn't have minded eating my annual BeaverTail (it's like a flattened warm doughnut with your choice of topping, and the only local culinary specialty), but the lineup for that was too long. It would be for another time (that is, the next day at the Byward market). Anyway, if there's one thing to do in Ottawa, it's to go on the frozen Rideau canal (preferably on skates, but I'll have to try that this year, hopefully).
Well, that's pretty much all I have to say about it. That's what happens when you don't blog for months. I got a draft of my trip to Washington DC (my first ever visit to the US, I guess I was waiting for a black president, or at least for GW to get out of office), but it'll have to wait for another time. At this pace, probably July 2010, at which point I won't remember much (except the fact that ASA has open bar receptions, which the SSC apparently can't afford). I'll try to blog about Xmas later, hopefully at a completely inappropriate time.