Joyeuse Saint-Jean-Baptiste!
Bon, c'est un peu tard pour faire le souhait mais qu'importe. Tout le monde sait, bien sûr, la Saint-Jean ça n'existe pas en Ontario (bande de pas catholiques). Je crois bien qu'il s'agit pour moi de ma première pas de Saint-Jean hors Québec, et finalement, même une Saint-Jean passée à ne rien faire au Québec marque mieux le début de l'été que pas de Saint-Jean du tout. Ici c'est le calme plat (sauf pour tout les cossins du Canada Day en vente dans les magasins), et me semble que ça laisse un vide dans l'âme de ne pas marquer le 24 juin.
Quand j'étais tout petit (reste que je ne suis pas très grand maintenant), le 24, c'était le début officiel des vacances. Le temps des fraises itou. Et des feux d'artifices: d'abord on en a fait des petits chez nous, dans la cour arrière, plus tard on allait chez matante Berthe-Alice à l'époque où ils étaient à la vieille Pulperie... Anyway, la Saint-Jean c'était toujours une fête, que ce soit autour de la piscine (avec les drapeaux du Québec et du Saguenay, fierté régionale oblige), dans la Vieille Capitale, ou à L'Anse-Saint-Jean (pour le couronnement du roi Denys 1er, soit dit en passant, le gros crisse de Louis Lemieux doit être sourd). L'an dernier, c'était le mariage de Sébastien et Julie à La Baie. Bref, qu'on soit à Saint-Gédéon, Flagarneau ou même à Montréal, qu'on mange du gâteau en fleurdelisé ou de la pizza monstre de chez Pizza Hut (ou, 100 fois mieux, des pizzas de Diane du Privilège) la Saint-Jean ça reste un temps de joie. En passant, re-bonne fête Vanessa.
Mais à Waterloo, rien de tout ça. Pas de congé demain. Pas de pénurie de bière dans les Beer Stores (la pénurie de bière dans les dépanneurs étant permanente à cause des lois soviétiques ontariennes). Pas de feux d'artifice (c'était pour la fête de la reine, j'imagine qu'il y en aura d'autres pour le Dominion, comme ceux d'André Harvey). Juste un dimanche des plus ordinaires. La seule affaire québécoise dont j'ai profitée, c'était du sirop d'érable sur mes pancakes aux fraises à matin. Et la tarte au sucre en dessert à soir (pour me changer des butter tarts ontariennes). Mais l'esprit n'y est pas. J'enseigne encore pour un mois et demi. Il n'y a ni l'ombre d'une piscine, ni d'une terrasse pour que ça semble le moindrement estival. Ça va me prendre un pèlerinage jusqu'au Steak House plus tard pour me remonter le moral rétroactivement.
Quand j'étais tout petit (reste que je ne suis pas très grand maintenant), le 24, c'était le début officiel des vacances. Le temps des fraises itou. Et des feux d'artifices: d'abord on en a fait des petits chez nous, dans la cour arrière, plus tard on allait chez matante Berthe-Alice à l'époque où ils étaient à la vieille Pulperie... Anyway, la Saint-Jean c'était toujours une fête, que ce soit autour de la piscine (avec les drapeaux du Québec et du Saguenay, fierté régionale oblige), dans la Vieille Capitale, ou à L'Anse-Saint-Jean (pour le couronnement du roi Denys 1er, soit dit en passant, le gros crisse de Louis Lemieux doit être sourd). L'an dernier, c'était le mariage de Sébastien et Julie à La Baie. Bref, qu'on soit à Saint-Gédéon, Flagarneau ou même à Montréal, qu'on mange du gâteau en fleurdelisé ou de la pizza monstre de chez Pizza Hut (ou, 100 fois mieux, des pizzas de Diane du Privilège) la Saint-Jean ça reste un temps de joie. En passant, re-bonne fête Vanessa.
Mais à Waterloo, rien de tout ça. Pas de congé demain. Pas de pénurie de bière dans les Beer Stores (la pénurie de bière dans les dépanneurs étant permanente à cause des lois soviétiques ontariennes). Pas de feux d'artifice (c'était pour la fête de la reine, j'imagine qu'il y en aura d'autres pour le Dominion, comme ceux d'André Harvey). Juste un dimanche des plus ordinaires. La seule affaire québécoise dont j'ai profitée, c'était du sirop d'érable sur mes pancakes aux fraises à matin. Et la tarte au sucre en dessert à soir (pour me changer des butter tarts ontariennes). Mais l'esprit n'y est pas. J'enseigne encore pour un mois et demi. Il n'y a ni l'ombre d'une piscine, ni d'une terrasse pour que ça semble le moindrement estival. Ça va me prendre un pèlerinage jusqu'au Steak House plus tard pour me remonter le moral rétroactivement.
Labels: Quebec, saguenay, Saint-Jean, steak house
3 Comments:
thanks pj! oups, je veux dire merci! ;P
By Anonymous, at 6/24/2007 09:17:00 pm
Pauvre Jorghnassen; pas-de-Saint-Jean a toi aussi. :)
Si tu veux, je peux te faire un gateau fleurdelise pour le 1 juillet! ;)
By Eugenie, at 6/24/2007 11:22:00 pm
Essayez de passer la Saint-Jean a Liverpool. C'etait pas genial non plus: il pleuvait a boire debout et la poutine improvisee avec cheddar anglais et gravy n'etait pas geniale. En plus, j'ai du aller a la messe anglicane pour entendre les bans publies. Ca m'a rappele pourquoi j'etais un catholique impie. Dieu que les protestants sont quetennes!
By Anonymous, at 7/09/2007 12:40:00 pm
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